Hyppolyte Bellangé

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(1800-1866)

Hippolyte Bellangé, et mort à Paris le 10 avril 1866 est un peintre, dessinateur, graveur et lithographe français né à Paris, 17 janvier 1800. Il est renommé pour ses scènes et sujets militaires.

Bellangé fait ses études au lycée impérial Bonaparte, puis refuse de travailler dans une maison de commerce, comme le désirait son père. En 1816 il devient l'élève du baron Gros, qui avait été un des peintres officiels du Prelier Empire. Il y travaille avec Bonington, Lami, Roqueplan, Delarochemais surtout se lie d'amitié avec Nicolas-Toussaint Charlet qui l'initie à la lithographie.  A partir de 1823, Bellangé publie des recueils lithographiés sur l'armée française et l'amour de la patrie. Il y gagne renommée et une source de revenus régulière.
Au Salon de 1822, son tableau la Bataille de la Moskowa est accepté, ainsi que trois petites scènes de campagne (Une Halte, Bivouac, Chariot de blessés). Une médaille de seconde classe récompense sa participation au Salon de 1824. Bellangé continue à explorer la légende napoléonienne. En 1834 son Napoléon au retour de l'île d'Elbe, est exposé  au Salon et le peintre fait chevalier de la Légion d'honneur.

Pendant toute la monarchie de juillet, Bellangé continue à exalter l'héroïsme des guerriers du Premier Empire. Il est nommé conservateur du musée des Beaux-Arts de Rouen. en 1837. Le second Empire fait de lui le peintre officiel des succès de Napoléon III. 

Entre-temps, en 1837, il s’était installé avec sa famille à Rouen où il fut nommé conservateur du Musée. De retour à Paris en 1853, il trouve un nouvel élan dans la représentation des guerres du Second Empire, notamment les campagnes d’Orient et d’Italie : bataille de l'Alma (1855), Prise de Malakoff (1858), Combat dans les rues de Magenta (1861), Les deux amis (1861) ; après le succès particulier obtenu par ce dernier tableau, il fut promu au rang d’officier de la Légion d'honneur. Il revient à la lithographie pour créer une série de scènes de la guerre de Crimée (Les zouaves avant et après l’action, Revenant de Sébastopol). Dans les dernières années de sa vie, il renoue avec l’épopée napoléonienne (Épisode de la retraite de Russie, Salon de 1863, Les Cuirassiers de Waterloo, 1865) et connaît un triomphe avec son dernier tableau, La Garde meurt (1866), une œuvre emblématique terminée la veille de sa mort.

Hippolyte Bellangé a produit une œuvre considérable. Il prit part à toutes les expositions (à l’exception des Salons de 1844 et de 1848) et présenta en tout plus de 120 toiles, dont plusieurs de grandes dimensions. Dans l’ouvrage qu’il lui a consacré, Jules Adeline avance le chiffre de 250 tableaux et près de 1200 dessins et aquarelles. L’œuvre lithographique, très importante, est estimée à 800 lithographies populaires : types et costumes de soldats, scènes de genre, fantaisies, imprimés par Villain et Godefroy Engelmann, puis par Auguste Bry et édités par les frères Gihaut et François Delarue. À cela s’ajoutent les feuilles de croquis éditées par Rittner, ainsi que les pièces publiées dans L’Artiste, les Cent-et-un, La Caricature (Le mouvement, Le juste milieu, La résistance, 1831). Bellangé contribua également à l’illustration d’ouvrages historiques et géographiques, et réalisa des vignettes pour les Chansons de Béranger (1828-1834).

Une des principales qualités reconnues à Bellangé est son art de la composition, dans laquelle il manifeste une capacité remarquable à faire évoluer des masses énormes sur le champ de bataille. Mais il sait aussi dépeindre, dans les aléas de la guerre, les préoccupations de « l’homme intérieur » (F. Wey). Ses eaux-fortes et ses lithographies traduisent une connaissance intime du métier. Le dessinateur se distingue par son « habileté extrême de crayon », qu’il s’agisse des esquisses de ses grands tableaux ou de son travail de vignettiste. Ses feuilles de croquis traitées avec esprit sont intéressantes et constituent l’aspect le moins daté de son œuvre. On a pu lui reprocher le côté conventionnel de sa peinture militaire, mais ce trait n’est pas propre au genre ni à son œuvre. Celle-ci témoigne d’une époque marquée par le souvenir des guerres de la Révolution et de l’Empire ; la vie militaire y jouait un rôle important et sa représentation était propre à recueillir l’adhésion du public.

Source : Wikipédia

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