Exécuté circa 1880, il montre la dernière mode en matière de robes du soir et robes d'après-midi pour jeunes filles et femmes mariées.
Les femmes de bonne famille feuilletaient les journaux de mode où de tels dessins étaient publiés, pour y trouver l'inspiration et commander à leur couturière la dernière tenue à la mode de Paris. Les numéros d'inventaire publiés avec le dessin permettaient à la couturière de se procurer les patrons auprès du journal.
Cette oeuvre très élaborée, où figurent plusieurs modèles, était conçue pour être imprimée sur la double page centrale.
Le dessinateur, Henri Charles, a signé de nombreuses oeuvres dans le Journal des Dames et des Demoiselles et dans la Mode Illustrée, mais n'a laissé aucune trace bibliographique. Cette identité formée d'un double prénom est peut-être un pseudonyme, sous lequel se cache un artiste qui ne voulait pas que son oeuvre soit associée aux frivolités féminines.
Un dessin charmant qui fait revivre l'élégance de toute une époque.